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Les oeuvres de Martín Giménez

Martin a toujours eu accès au dessin et au croquis. Sa mère, depuis sa petite enfance, lui a offert l'espace d'une feuille blanche dans des petits carnets pour dessiner, et pouvoir attendre, soit inscrire autrement le temps qui passe.

Ces espaces blancs sont devenus de très belles créations où désormais il laisse sa signature. 

"Depuis que Martín est tout petit, j'ai toujours eu dans mon sac un petit carnet et un crayon à papier.
Quand nous rentrions dans un lieu où Martín ne semblait pas être à l’aise, un restaurant, une salle d’attente, je sortais le petit carnet… et notre enfant se tranquillisait en dessinant.
J’aime regarder tous ces petits carnets que nous avons ainsi emmagasinés au fil du temps et des lieux.
Dessiner pour lui, a toujours été comme une valve d’échappement, une façon de faire avec son corps. Quand il vient me montrer le portrait qu'il a fait d’un seul trait d’Eva son amie, avec ses grands yeux carrés bleus, je découvre qu'il a su vraiment capter le regard de la jeune fille.
Ou lorsque il dessine son copain Samuel en train de lancer un ballon de basket ball, entouré de flammes, avec des piques recouvrant tout son corps , je crois que vous pouvez vous faire une idée très précise de comment est Samuel… 

Martín s'exprime avec facilité au travers du dessin. C’est sa façon de dire comment il voit le monde et ceux qui l’entourent. Sa vision des villes et villages, nous interpelle et nous remplit de joie. Les églises et les châteaux sont sa spécialité. Je ne saurais dire ce que nous aimons le plus, si c’est le regarder dessiner avec tant de joie ou regarder ce qu’il dessine. Je me rappelle qu’au départ il n’utilisait pas la couleur, il aimait seulement dessiner avec le noir.  

Actuellement il adore les grands formats 2m ✕ 85 cm ! Il dessine des villes entières, et des sirènes, dernièrement un de ses thèmes de prédilection… 

Sa mère, Christina Laborda